Intervention de Christine Lagarde

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 4 mai 2010 : 1ère réunion
Deuxième loi de finances rectificative pour 2010 — Audition de Mme Christine Lagarde ministre de l'économie de l'industrie et de l'emploi et de M. François Baroin ministre du budget des comptes publics et de la réforme de l'etat

Christine Lagarde, ministre :

Un doute plane concernant la Slovaquie - à la participation symbolique-, dont le gouvernement sera renouvelé mi-juin, mais tous les autres se sont dits déterminés à participer, y compris la Belgique et les Pays-Bas, qui changent de gouvernement.

La différence de taux d'intérêt peut paraître élevée, mais il ne s'agit pas de prêts concessionnels ou de taux d'intérêt bonifiés ! Nous permettons à la Grèce de se refinancer dans de meilleures conditions que sur le marché - auquel elle n'a plus accès - pour lui permettre de reprendre pied. Il serait aberrant de prêter à la Grèce à un taux inférieur à celui auquel le Portugal - qui, lui, a été vertueux - se refinance !

Les agences de notation n'étaient pas les responsables dans l'affaire Enron ; on leur reproche surtout de n'avoir pas mesuré le risque, d'avoir noté AAA des quasi junk bonds, et, dans le cas grec, d'avoir modifié leur notation à quinze minutes de la fermeture des marchés ! Ces agences sont utiles, mais trop peu nombreuses. Il faudrait étudier comment introduire de la concurrence dans cet oligopole, sans pour autant recourir à une agence de notation publique.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion