Puis, à M. Marcel Deneux, rapporteur, qui l'interrogeait sur le renouvellement des concessions du groupe Suez pour les stations hydrauliques qu'il exploite, M. Gérard Mestrallet a répondu que l'expiration desdites concessions serait, à compter de l'an prochain, étalée, selon les ouvrages, pour la SHEM, et interviendrait en 2023 pour la CNR, et que son groupe préparerait activement sa candidature aussi bien pour le renouvellement des concessions de ses filiales que pour l'attribution des concessions exploitées par EDF arrivant à expiration, rappelant à cet égard la question, qui lui paraît rester ouverte, de l'opportunité, en terme d'optimisation, de l'intégration des concessions situées sur un même fleuve.
Puis, en réponse à M. Marcel Deneux, rapporteur, qui l'avait questionné sur la compétitivité de la France pour attirer les investissements de production électrique, il a expliqué que son groupe et l'ensemble des producteurs potentiels faisaient le pari que les tarifs régulés et le TRTAM n'étaient que transitoires. Il a estimé, par ailleurs, que le facteur environnemental était important, mais difficile à prévoir, jugeant nécessaires que les « graves déséquilibres » en la matière entre les Etats ne perdurent pas, citant, à titre d'exemple, les allocations gratuites dont disposait l'Allemagne du fait de l'arrêt des usines les plus polluantes de l'ancienne République démocratique allemande (RDA) qui, en raison des permis d'émission en résultant, rendaient plus profitable de construire une centrale à charbon en Allemagne qu'une centrale à gaz en France, pourtant moins émettrice de CO2.