a tout d'abord remercié le ministre pour sa disponibilité, en dépit d'un agenda chargé, à l'égard de la commission, élargie pour l'occasion aux membres du groupe d'amitié France-Liban présidé par M. Adrien Gouteyron, afin d'évoquer la situation actuelle de ce pays meurtri.
a rappelé qu'après un mois de conflit et un peu plus de 10 jours après le début d'un cessez-le-feu fragile, la résolution 1701 du Conseil de sécurité attendait d'être mise en oeuvre, en particulier pour ce qui concerne la constitution d'une FINUL renforcée chargée, entre autres choses, d'aider l'armée libanaise à, comme le prévoit la résolution, « établir entre la ligne bleue et le fleuve Litani une zone d'exclusion de tous personnels armés, biens et armes autres que ceux de l'armée libanaise et de la FINUL ».
C'était là, a estimé le président, l'un des points délicats de la mission de cette Force, mission sur laquelle la France souhaitait légitimement obtenir des garanties et des précisions supplémentaires pour s'engager plus avant sur le plan militaire. A la veille d'une réunion importante avec les ministres européens des affaires étrangères, à Bruxelles, il a demandé au ministre d'apporter à la commission des précisions sur ce que pouvait et voulait faire la France dans le cadre de cette Force et à quelles conditions.
a estimé que cette crise avait été l'occasion pour la France de jouer un rôle central dans la phase diplomatique intense qui avait précédé le cessez-le-feu, rôle constructif qu'il a tenu à saluer et qui a réuni un large consensus politique national. Ce fut également l'occasion de préciser la nature des relations que la France entend entretenir avec deux importants protagonistes régionaux de ce conflit : l'Iran et la Syrie. C'était là aussi un sujet essentiel sur lequel le ministre pourrait livrer son analyse.