s'est félicité de l'implication active de la diplomatie française en vue du règlement de la crise libanaise, tant par la voix du Président de la République que par l'action du ministre des affaires étrangères. Il a jugé d'autant moins compréhensible l'impression d'hésitation qu'ont semblé donner les autorités françaises au cours de la semaine écoulée à propos de notre participation à la FINUL, même s'il est bien entendu nécessaire d'obtenir des garanties quant au mandat et aux règles d'engagement de la force internationale. Il a donc estimé nécessaire de rectifier cette impression, en cohérence avec l'engagement fort de notre diplomatie. Il a également considéré que les Israéliens devraient tirer les leçons d'une crise au cours de laquelle ils ont fait un usage excessif de la force, sans pour autant obtenir le résultat souhaité au plan sécuritaire. Il a appelé de ses voeux un redressement du Liban, tout en convenant que ce processus serait long et difficile, en raison notamment de la faiblesse des structures étatiques. Enfin, il a estimé que la Syrie devrait inévitablement être associée à tout règlement global dans la région.