s'est déclaré préoccupé par la situation nouvelle engendrée par le conflit au Liban. Il a constaté que la riposte israélienne avait finalement abouti à démontrer, aux yeux de l'opinion libanaise, que le Liban n'est pas capable de se défendre autrement que grâce au Hezbollah. Soulignant que l'expérience démontrait l'étroitesse des liens entre le Hezbollah et Téhéran, il s'est déclaré persuadé que l'Iran a provoqué un conflit dont il sort renforcé, alors même que l'on constate dans d'autres pays du Moyen Orient une montée du poids politique des chiites. Il a estimé que le désarmement du Hezbollah restait suspendu au bon vouloir de ce dernier, tout en indiquant cependant que la milice chiite va désormais privilégier l'action politique. Il a jugé qu'il aurait été déraisonnable d'engager des militaires français sans obtenir préalablement des garanties sur les règles d'engagement de la force.