a fait part de son opposition à cette proposition. Il a rappelé l'expérience de l'Assemblée territoriale de la Polynésie française où une prime d'un tiers n'avait permis de dégager qu'une voix de majorité, entraînant d'importantes difficultés dans le fonctionnement de la collectivité. Les conseils municipaux bénéficient d'une prime de 50 %, alors qu'ils gèrent des collectivités de plusieurs milliers d'habitants. Il n'y a pas de raison que les collectivités d'outre-mer ne puissent pas bénéficier d'une prime équivalente, qui est le seul moyen d'assurer une majorité stable à des territoires qui font encore parfois l'apprentissage de la démocratie.