se référant notamment aux cyberattaques contre le site internet de l'ambassade de France à Pékin et à la convocation de notre ambassadeur par le ministère des affaires étrangères chinois, a souligné que la réaction à l'encontre de la France paraissait particulièrement virulente, au regard de ce qu'a pu être l'attitude chinoise vis-à-vis d'autres pays européens dont les dirigeants ont, eux aussi, rencontré le Dalaï Lama. Il s'est demandé si la Chine ne réagissait pas d'autant plus fortement qu'elle avait cru percevoir, dans notre politique, une certaine hésitation entre deux attitudes : une volonté de défendre les Droits de l'homme et un souhait de préserver de bonnes relations, notamment dans le domaine commercial. Il a estimé que cette affaire illustrait, d'une certaine manière, le dilemme entre défense des Droits de l'homme et politique étrangère.