Le tourisme doit être une priorité dans les Antilles françaises. Aujourd'hui, le tourisme est en train de se développer très fortement à Sainte-Lucie et à Saint-Vincent. Dans les Antilles, il faut d'abord, comme l'a dit notre rapporteur, que les collectivités et la population s'approprient le tourisme et qu'on passe d'un tourisme subi à un tourisme choisi. J'estime pour ma part que la Guadeloupe est en retard par rapport au reste des Antilles françaises.
S'agissant de vos deux propositions relatives à la sensibilisation de la population et à l'accueil, je pense qu'il s'agit d'un tout.
S'agissant des touristes américains, je note que les bateaux de croisière n'accostent plus en Martinique ou en Guadeloupe. C'est un vrai problème : la situation sociale n'est pas le seul élément explicatif, l'accueil ne répond également pas aux attentes. Je suis également surpris que les Canadiens ne viennent plus aux Antilles françaises. Le retour des touristes nord-américains, notamment canadiens, doit être une priorité.
S'agissant de la saisonnalité, on ne peut rien faire contre le climat ! Les touristes métropolitains sont en effet à la recherche d'un climat spécifique.
En matière de croisière, les infrastructures ne me semblent pas au niveau. Si des quais doivent être construits, c'est dans un environnement adéquat et pas en zone industrielle.
En matière environnementale, je trouve que l'île de Marie-Galante se détache : des efforts réels y ont été faits en la matière. La Guadeloupe, qui a des atouts environnementaux extraordinaires, doit s'en inspirer.