Je veux saluer le travail effectué par notre rapporteur, qui connaît bien ces questions.
L'absence de volonté politique est un point majeur, dont je suis conscient en tant que Guadeloupéen. Avant d'apprécier le comportement de la population, il faut voir le comportement des élites, et notamment des élus. Les élus guadeloupéens ont eux-mêmes un complexe vis-à-vis du tourisme. C'est seulement quand ils auront fait des choix clairs, notamment en matière budgétaire, qu'ils pourront entraîner la population.
S'agissant de la population, qui a en effet été longtemps réfractaire au tourisme, je pense qu'elle sera d'autant plus difficile à convaincre si elle n'a pas le sentiment de tirer concrètement profit du tourisme. Les gîtes peuvent constituer un atout de ce point de vue.
La clientèle américaine ne peut, à mes yeux, être que marginale en Guadeloupe, alors que les Canadiens, qui ont « déserté » les Antilles, constituent un marché qu'il faut cibler.
Je suis tout à fait d'accord avec notre rapporteur sur la question centrale de la formation.
S'agissant de la croisière, l'arrivée à Pointe à Pitre se fait dans un très bel espace, mais l'accueil est déplorable ! La ville n'est pas accueillante pour les touristes.
Le sujet majeur en matière d'environnement n'est pas celui de l'affichage publicitaire, mais c'est celui des déchets et des carcasses de voitures. Les responsables de cette situation sont d'ailleurs connus : la région et le département.
Deux éléments de conclusion : Marie-Galante pourrait, selon moi, être valorisée comme une dimension du produit touristique guadeloupéen. Enfin, il faut trouver une solution au problème du prix : les Antilles doivent disposer d'un avantage comparatif pour compenser un prix supérieur aux destinations concurrentes.