C'est M. Biwer qui devait vous présenter les amendements de notre groupe et je vais tenter de traduire ses positions. Nous souhaitons un débat dépouillé de considérations électoralistes : il s'agit d'un problème de fond, notre indépendance énergétique. Sans nier qu'il y ait un évident risque environnemental, il faut se garder de tout catastrophisme. Le fractionnement hydraulique est déjà utilisé en France en géothermie, et il ne faut pas fermer la porte à l'expérimentation scientifique, grâce à laquelle nous pourrons, un jour, exploiter sans danger ces gisements.
Le groupe de l'Union centriste a déposé trois amendements. Le premier souhaite exclure de l'interdiction les projets réalisés à des fins scientifiques pour évaluer la technique du fractionnement hydraulique. Avec le deuxième, nous proposons la création d'une commission nationale d'orientation, de suivi et d'évaluation des techniques d'exploration. Enfin nous proposons d'insérer dans le rapport annuel les résultats des travaux de ladite commission.