a distingué deux problèmes. Il y a, d'un côté, la question de la baisse du financement octroyé par les Etats, et de l'autre, le fait de savoir qui décide de la politique de santé publique dans un pays. Si un Etat est indépendant de l'industrie, il sera capable d'avoir un regard critique sur l'OMS. Le Japon, la Corée, l'Inde, la Grande-Bretagne, la Pologne et les Etats scandinaves ne manqueront pas de faire valoir leur point de vue lors des assemblées générales de l'OMS. En Allemagne, la discussion sur le rôle des laboratoires commence timidement dans les médias mais ceux-ci ne prennent pas encore la mesure du problème, à moins qu'ils ne soient réticents à l'idée de perdre des annonceurs aussi importants que l'industrie pharmaceutique.