a considéré que les scientifiques australiens sont ceux qui ont le plus avancé sur la question de la définition de ce qu'est une pandémie. Aujourd'hui, l'effet principal de la déclaration par l'OMS de la phase 6 d'une pandémie est l'achat de vaccins. Il faudrait plutôt que ce soit l'occasion de prendre des mesures ciblées et adaptées aux différentes populations et aux différents Etats. Il faudrait informer la population sur les mécanismes de la contagion et sur l'attitude à tenir et ne pas créer de panique comme cela a été le cas. De nombreux enfants ont ainsi été emmenés sans raison chez le médecin et la mécanique de la peur est allée en s'autoalimentant.
Au lieu de laisser les plans pandémiques nationaux décider des mesures à prendre, l'OMS s'est tournée vers les fabricants de vaccins pour les déterminer, ce qui est d'autant plus inadéquat que l'on sait que seuls 10 % des affections considérées comme des grippes en temps normal en sont réellement. Il est essentiel d'avoir des mesures bien échelonnées au niveau national. Dans ce cadre, l'OMS pourrait devenir un véritable prestataire de services et ne plus être un simple déclencheur comme maintenant.