a insisté sur la nécessité de mesures de contrôle parlementaire. Il faut qu'il y ait des scientifiques qui se justifient devant le Parlement et qui soient totalement indépendants. On pourrait ainsi leur faire confiance. Il n'y a pas de contrôle parlementaire à l'OMS. Il faut donc favoriser dans chaque Etat membre la plus grande transparence possible, et pouvoir faire confiance à des instances nationales. Il s'agit certes de mesures coûteuses à court terme mais pas à long terme. On doit aussi prendre exemple sur les pays scandinaves, et plus particulièrement sur la Suède, qui considèrent que chaque personne malade représente un coût et qui investissent donc dans des mesures de prévention pour que les gens restent en bonne santé. Ainsi, la part des dépenses de santé dans le produit intérieur brut (PIB) de la Suède est nettement moins importante que dans les autres pays d'Europe et le niveau de santé de sa population est meilleur. A l'inverse, dès lors que l'on mélange santé et marché, que l'on dit qu'il faut que le marché de la santé rapporte, il ne faut pas s'étonner si l'industrie nous vend des produits qui coûtent chers et ne servent pas à grand-chose.