a relevé que M. Laurent Degos avait affirmé, lors de son audition par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale, qu'il n'était pas « frustré », ce que semble établir le fait que la HAS ne s'est pas autosaisie. Il lui a cependant demandé s'il n'estimait pas que des vaccins financés par l'Etat doivent être soumis à l'évaluation de la HAS. Il s'est par ailleurs interrogé sur le fait qu'un médicament, l'oseltamivir, dont la HAS avait à plusieurs reprises jugé l'efficacité faible, ait pu être acheté par l'Etat en grande quantité - 34 millions de traitements - alors qu'il n'y a eu finalement que quelque 500 000 prescriptions de ce produit pendant la pandémie. N'y a-t-il pas là quelque chose de paradoxal ?