a confirmé qu'il avait été « interpellé » sur cette nomination. Il a indiqué qu'il s'agissait d'une personne de très grande qualité, dont la compétence est unanimement reconnue et que le groupe en question ne travaillait pas sur le traitement médicamenteux de la maladie d'Alzheimer. Par ailleurs, cette personne avait procédé à des essais cliniques de médicaments, mais n'avait exercé aucune fonction de consultant auprès de leur producteur. Beaucoup d'essais thérapeutiques sont « multicentriques », ils sont menés dans des centres spécialisés dans l'ensemble du monde. Si l'on veut interdire à l'un d'eux de participer à ces essais, ne risque-t-on pas de nuire à la reconnaissance de sa qualité scientifique ? En outre, participer à des essais cliniques ne crée pas forcément un conflit d'intérêts.
La HAS considère que quand elle fait appel à un expert qui risque d'être attaqué, elle doit expliquer qu'elle a pris cette décision en connaissance de cause et que, s'il y a un procès à faire, c'est à elle et non à l'expert.