a constaté qu'en période de crise, les procédures européennes avaient permis de répondre aux besoins - peut-être avec le secours de la chance. La procédure américaine est fondamentalement différente. Elle n'exige qu'un dossier biologique en « safety » sans se préoccuper de l'efficacité du vaccin mais seulement de la composition du produit. En France et en Europe, on demande des critères d'immunogénicité avant d'accorder l'AMM : on veut tester le produit pour savoir s'il donne des anticorps. Toute la question est celle de la valeur protectrice des anticorps. L'Europe a pris cette décision il y a cinq ans, au détour de la préparation à la pandémie aviaire, qui n'est d'ailleurs pas finie, mais les Américains ont peut-être raison.