Il est assez difficile de mesurer l'impact de l'évolution éditoriale de France Télévisions. Je me réjouis beaucoup que le service public réponde à sa vocation car il fut une époque où, à force de vouloir concurrencer le privé, on faisait la même chose. Pour remarquable qu'elle soit, cette évolution éditoriale reste extérieure à l'objet principal et notre coeur de métier n'est pas affecté. Nous avons eu des cofinancements et il nous arrive, d'ailleurs rarement, de nous concerter : ils font du théâtre grand public, nous cherchons des oeuvres plus originales que nous ne diffusons pas à la même heure. J'ai tendance à penser que nous avons tiré vers le haut l'ensemble du secteur audiovisuel et je ne m'inquiéterai jamais que France Télévisions aille dans une direction que je crois bonne.
Les plus jeunes ont tendance à utiliser le net. Une politique très active sur Internet nous permet de toucher des téléspectateurs que nous n'avions pas. Nous recevons 4 millions de visites chaque mois, un chiffre qui double tous les ans.