Intervention de Aïcha Mohammed Robleh

Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes — Réunion du 2 décembre 2010 : 1ère réunion
Femmes et sports — Audition de william gasparini sociologue et professeur à l'université de strasbourg

Aïcha Mohammed Robleh :

Le sport, on aime, ou on n'aime pas. À Djibouti, la religion n'a jamais interdit aux filles de pratiquer le sport, mais dans certaines familles, on ne se découvre pas devant les hommes : or il fallait porter des shorts, nous tirions dessus pour les rallonger... Pour ma part, je n'aimais pas le sport, et mes camarades et moi nous en faisions dispenser - à l'insu de nos parents. Mon professeur de sport me disait : si je lâche un lion derrière toi, tu courras ! Rien à faire... (Sourires) Les performances des Éthiopiennes ou des Kenyanes en athlétisme, et notamment en course de fond, montrent bien que le problème n'est pas culturel.

Enfin, je ne pense pas qu'il faille avoir été champion pour être ministre des sports, d'autant que l'on ne peut être champion dans toutes les disciplines !

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