Intervention de Jacques Legendre

Commission des affaires culturelles, familiales et sociales — Réunion du 11 février 2009 : 1ère réunion
Presse — Audition de M. Bernard Spitz délégué à la coordination des etats généraux de la presse écrite

Photo de Jacques LegendreJacques Legendre, président :

a tout d'abord rappelé que la commission s'était de longue date mobilisée en faveur d'une presse indépendante et dynamique, comme en témoigne la mise en place, en 2007, d'un groupe de travail sur la crise de la presse.

Il a souhaité que l'audition de M. Bernard Spitz soit l'occasion de prolonger ce débat, en revenant sur les principales pistes de réforme du secteur dégagées par les Etats généraux de la presse écrite et sur les suites qu'il convient de leur réserver.

A titre liminaire, M. Bernard Spitz, délégué à la coordination des Etats généraux de la presse écrite, a souligné que l'organisation d'Etats généraux de la presse écrite s'était imposée devant la nécessité de mettre un terme à des ajustements jusqu'ici partiels, superficiels et, pour l'essentiel, inopérants. Ces Etats généraux avaient pour objectif de permettre à l'ensemble des acteurs du secteur de rechercher des solutions communes à des difficultés structurelles, pour la première fois envisagées dans leur globalité.

Au-delà des difficultés conjoncturelles auxquelles elle se trouve confrontée, et en particulier la perspective d'un effondrement du marché publicitaire en 2009, la presse écrite doit en effet surmonter des problèmes structurels persistants qui appellent une rénovation profonde de son modèle économique. En effet, l'irruption de concurrents tels que les quotidiens gratuits et la révolution du média Internet, qui captent une part croissante des dépenses des annonceurs publicitaires au détriment de la presse écrite payante, doivent inciter cette dernière à repenser la façon de mettre en avant sa valeur ajoutée dans la diffusion de l'information.

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