s'est étonné de la proposition d'adjoindre à la convention collective des journalistes une charte déontologique qui risque de conduire à une sanction prononcée par un juge en cas de faute déontologique, alors que cette même convention, dans son article 44, prévoit déjà la possibilité de licencier un journaliste pour faute grave en cas de violation des règles d'honneur professionnelles. Il s'est alors interrogé, d'une part, sur la compétence du juge prud'homal pour apprécier la faute déontologique commise par un journaliste dans l'exercice de sa profession et, d'autre part, sur la réalité de la responsabilité juridique incombant au directeur de la publication.