a considéré que la communauté internationale devait maintenir une position ferme à l'égard du programme nucléaire iranien, mais que le traitement de ce dossier au Conseil de sécurité devait être réversible. Evoquant la situation politique en Biélorussie, il a estimé que l'Europe, en dépit de ses difficultés internes, devait continuer à promouvoir les libertés et la démocratie et donc savoir prendre des sanctions dans des cas comme celui-ci. Il s'est interrogé sur les difficultés diplomatiques auxquelles le ministère des affaires étrangères avait été confronté dans la gestion du dossier de l'ancien porte-avions Clemenceau. Il a ensuite considéré que les résultats des élections israéliennes étaient décevants, n'ayant pas permis de dégager une réelle majorité au profit du parti Kadima. Tout en estimant indispensable d'exercer des pressions contre une politique unilatérale de la part d'Israël, il a relevé que si le mur de séparation pouvait être une façon de préserver la paix, son tracé devrait subir des rectifications. Il s'est demandé si certaines des déclarations récentes du ministre des affaires étrangères palestinien pouvaient laisser présager une évolution positive vers une éventuelle discussion avec le Quartet. Si le Hamas reste en effet une organisation terroriste, il devait être possible, par une action diplomatique résolue, de faire évoluer ce mouvement dans un sens plus politique.