a estimé que le rapport présenté par le président Jacques Valade constituait une bonne synthèse des travaux de la mission et des entretiens qu'elle a eus aux Etats-Unis, entretiens rendus particulièrement riches et vivants par le recours à la traduction simultanée.
Tout en se déclarant très admiratif du dynamisme de la société américaine, il s'est dit frappé par le caractère ségrégatif et compétitif de l'enseignement supérieur, estimant que les comparaisons n'étaient pas nécessairement défavorables au système français, qui « tient la route ». Celles-ci pouvaient cependant nourrir une réflexion utile sur la masse critique que doivent atteindre nos établissements d'enseignement supérieur, dont la dispersion nuit à leur visibilité internationale, comme l'a montré le classement opéré par l'université de Shanghai.
Abordant le domaine de la culture, il a jugé particulièrement approprié l'intitulé d'une des parties, relative au « rôle ostensiblement modeste des pouvoirs publics ».
Il a souligné l'importance attachée par les institutions culturelles à la levée de fonds qui prospectent un champ large et peuvent collecter de véritables fortunes, débouchant sur un système de financement privé beaucoup plus stable que celui qu'offre le mécénat en France, davantage soumis aux fluctuations d'un petit nombre de donateurs.