Après avoir salué la qualité du rapport présenté par le président Jacques Valade, M. Yannick Bodin a estimé que le système américain ne pouvait en aucun cas constituer un modèle transposable en France, mais que la bonne démarche consistait à identifier ce qui constituait une piste de réflexion intéressante pour réformer notre organisation.
Parmi ces pistes possibles, il a cité la notion de pôle universitaire, la distinction mieux établie aux Etats-Unis qu'en France entre enseignement supérieur court et enseignement supérieur long, ainsi que la notion d'autonomie des universités, tout en soulignant le flou qui s'attache à cette dernière notion. Il a également relevé que les relations entre les entreprises et les universités étaient plus fortes aux Etats-Unis qu'en France et qu'il y existait une véritable symbiose entre les universités et la recherche, tout enseignant étant également chercheur, et tout chercheur, enseignant. Il a également jugé intéressante la prise en compte, dans l'admission des étudiants aux Etats-Unis, du projet personnel de l'étudiant, et non des seuls résultats scolaires.