a déploré que la mission actuelle des universités, en matière de réduction des inégalités sociales et culturelles, ne soit pas reprise par le projet de loi. Elle a redouté que cette suppression, s'ajoutant au mécanisme de sélection en « master », ne pénalise l'accès des jeunes issus de milieux défavorisés ; elle a demandé également aux représentants de la CPU s'ils avaient bon espoir d'obtenir que le Gouvernement restitue au Conseil scientifique ses anciennes prérogatives. Elle s'est interrogée sur la rédaction de l'article 5 de l'avant-projet de loi, qui laisse supposer que le président du conseil d'administration ne serait plus nécessairement un enseignant chercheur.