a salué l'action des militaires français qui ont su efficacement protéger nos compatriotes lors des combats qui se sont déroulés dans la capitale même du Tchad. Il s'est inquiété des termes de la résolution non contraignante de l'ONU, qui accorde de vastes possibilités d'intervention, ce qui, a-t-il estimé, place notre pays dans une situation délicate. Il s'est interrogé sur les issues politiques à la crise actuelle, relevant que les dirigeants civils des principaux partis d'opposition ont été arrêtés par le pouvoir.
Le ministre a apporté les précisions suivantes :
- la France s'est inquiétée de ces arrestations et a obtenu l'assurance des autorités tchadiennes que le CICR pourra se rendre auprès des prisonniers. Il convient cependant de vérifier que l'absence des principaux opposants de leur domicile résulte bien d'une arrestation, et non d'une volonté de trouver refuge dans un pays voisin ;
- le contenu de la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité engageait tous les pays et pas seulement la France.