a répondu par la négative à la première question en relevant que le système de protection de la défense, notamment le secret-défense, était au contraire très limité puisque cette protection n'existe que dans le cadre des accords de coopération technique nippo-américains et celui des transferts d'équipements, de matériaux et de services qu'ils permettent, et que, par ailleurs, il ne s'impose qu'aux militaires, en application de la loi sur les forces d'autodéfense, et non aux industriels ou aux hommes politiques. En outre, jusqu'en 2001, la nature des informations devant bénéficier de la classification de secret-défense et la procédure de classification n'étaient pas définies. Concernant la seconde interrogation, elle a rappelé que les activités liées à l'armement occupaient une place limitée dans le chiffre d'affaires des groupes industriels japonais, en raison du faible poids du budget de la défense et de l'interdiction d'exportation des armes.