s'est félicité de ce que plusieurs des propositions formulées par la mission d'information sur les quartiers en difficulté, créée par le Sénat, aient été reprises dans le plan, comme l'amélioration de la gouvernance avec le renforcement du rôle du CIV, le développement des écoles de la deuxième chance et des internats d'excellence, la mise en oeuvre du « busing », la réaffirmation du rôle du maire et du préfet, l'engagement financier de l'Etat en faveur du désenclavement, la police de proximité, la simplification des contrats et, enfin, l'amélioration du financement des associations. Il s'est demandé si ce nouveau plan s'adressait à 20 ou 30 quartiers situés en « banlieue », essentiellement parisienne, ou s'il avait également vocation à proposer une politique de la ville en direction des villes de province comportant des quartiers en grande souffrance.
Rappelant la succession rapide des ministres de la ville sur les 20 dernières années, il a estimé que les politiques précédentes avaient eu des effets positifs et qu'il fallait leur laisser du temps pour qu'elles portent pleinement leurs fruits, la politique de la ville ayant besoin de continuité. Il a, en conséquence, interrogé les ministres sur l'articulation entre les mesures du plan et les dispositifs existants comme les contrats urbains de cohésion sociale, l'ANRU et la réussite éducative. Abordant la question du logement, il a rappelé que les problèmes les plus aigus se situaient bien souvent dans des copropriétés privées dégradées, sur lesquelles l'intervention publique est particulièrement difficile. Enfin, il a souhaité connaître la position des ministres sur la révision des zonages et a demandé si celle-ci pourrait déboucher sur la réduction du nombre de quartiers prioritaires à une trentaine.