a constaté que dans de nombreux quartiers, les besoins pourraient être satisfaits par la mobilisation effective des politiques de droit commun. Elle a souligné à cet égard l'importance de la réactivation du CIV.
S'agissant du « busing », elle a précisé que sa mise en place serait expérimentale sur une cinquantaine de sites et à la demande des maires, sans remise en cause de la carte scolaire. Revenant sur la question du zonage, elle a indiqué que la politique de la ville devait permettre de sortir progressivement les quartiers des zones prioritaires. Elle a rappelé qu'une évaluation des contrats urbains de cohésion sociale serait menée en 2009 et considéré que, d'ores et déjà, certains quartiers ne relevaient plus de la politique de la ville, mais des politiques de droit commun. Elle a estimé que les 100 quartiers les plus difficiles devaient faire l'objet d'une priorité absolue, les qualifiant de « territoires perdus de la République », et que les 600 autres nécessitaient un travail sur des fragilités spécifiques.