a estimé qu'il importait de distinguer et OGM et plantes génétiques modifiées (PGM). Il a rappelé que le vaccin contre la grippe aviaire était un OGM et que personne ne s'en indignait. Il a ensuite regretté la méfiance d'une partie de l'opinion publique envers les scientifiques. Il a estimé que la communauté scientifique devait faire un effort pour diffuser et expliquer les résultats de ses travaux. Il a estimé que les biotechnologies constituaient un enjeu technologique très important comme avait pu l'être l'énergie nucléaire, et qu'il convenait de ne pas reproduire les erreurs qui avaient été faites en matière de communication et de pédagogie dans ce domaine. A ce titre, il imaginait la mise en place d'une démarche progressive favorisant l'acceptation des OGM au niveau local, à l'image de ce qui existait en matière nucléaire avec les Commissions locales d'information (CLI).