En réponse à M. Charles Revet, il a convenu que la sécurité alimentaire mondiale restait à assurer pour l'avenir. Mais il a insisté sur le fait que les OGM ne nourriraient jamais la planète entière et ne pourraient qu'être un des outils à explorer pour nourrir les 8 milliards d'hommes que comptera la planète en 2050. Il a relevé par ailleurs que la surface agricole utile française était en décroissance en raison de l'urbanisation et de la sanctuarisation de certains lieux présentant une biodiversité particulièrement intéressante.
S'agissant de la transparence, il a souligné que le projet de loi prévoyait deux approches distinctes selon que la dissémination des OGM se faisait ou non à des fins de mise sur le marché : pour ce qui est de la recherche en milieu ouvert, est prévue une information en mairie ainsi qu'une consultation du public par internet, alors que, pour ce qui est des cultures OGM à des fins commerciales, donc déjà autorisées, sera édifié un registre national et devrait être créée, grâce à l'amendement n° 41 qui allait bientôt être présenté à la commission, une obligation pour tout cultivateur d'OGM d'informer les exploitants des parcelles voisines.