a jugé le sujet extrêmement complexe. En tant que rapporteur, en son temps, de la proposition de loi Leonetti au Sénat, il a rappelé que la loi actuelle permet déjà beaucoup, même si elle reste mal connue. Elle autorise notamment d'améliorer la prise en charge de la douleur, mais cela suppose que le patient accepte les soins. Dans les circonstances dramatiques récentes, cela n'était précisément pas le cas et on peut regretter l'exploitation médiatique d'une situation particulière. Une évaluation de la loi est sans doute indispensable, mais le problème aujourd'hui est plutôt celui de sa bonne connaissance par nos concitoyens et de son application. Certes, le développement des soins palliatifs est encore largement insuffisant, mais il devrait s'amplifier grâce aux ressources issues des franchises médicales, créées notamment à cet effet.