a regretté que le Sénat ne se soit pas davantage investi dans ce débat en 2005 et il a rappelé que la loi Leonetti a été certes adoptée à l'unanimité, mais seulement des parlementaires effectivement présents dans l'hémicycle ; en outre, il faut rappeler que ce texte n'est intervenu qu'à la suite de l'affaire Humbert, avec le caractère paradoxal de ne pas avoir constitué une réponse adaptée à ce cas très particulier. Les soins palliatifs et l'aide active à mourir ne sont pas contradictoires, mais complémentaires. Naturellement, une liberté de conscience doit être laissée aux médecins sur ces questions, comme tel est le cas pour l'interruption volontaire de grossesse. Peut-être serait-il judicieux de créer, au sein de la commission, un groupe de travail sur le sujet.