a précisé que le CPA n'avait jamais bénéficié, dans l'esprit du ministère du travail, d'un quelconque mandat. Il a rappelé qu'en 1982, lors de la création du CPA, il ne paraissait pas anormal de participer aux travaux d'un organisme informel où siégeaient également des organisations syndicales, des scientifiques et d'autres administrations. Il a insisté sur le fait que l'objectif initial du CPA était de rédiger et de diffuser auprès des entreprises des notices sur les dangers de l'amiante et les moyens de s'en prémunir. Il a affirmé que la politique du ministère du travail en matière d'amiante n'avait jamais été définie au sein du CPA, comme certains voudraient le faire croire aujourd'hui. Il a d'ailleurs noté qu'aucun membre du CPA n'avait été invité ès qualités à une quelconque réunion du ministère du travail. Enfin, il a indiqué que les travaux de la DRT sur l'amiante avaient été relayés par le biais du Conseil supérieur de prévention des risques professionnels.
Il a précisé qu'il avait eu connaissance des dangers de l'amiante sur la santé, et a rappelé qu'il avait rédigé, dès 1981, un article dans la revue « Echange-Travail » sur les risques liés à l'amiante, en particulier l'asbestose et le mésothéliome. Dans ce même article, il dressait le bilan de la campagne des mesures diligentées par la DRT, en lien avec l'inspection du travail, en matière de prévention. Il a ajouté que la DRT, dès 1983, avait demandé à l'inspection du travail de renouveler sa campagne de contrôles, notamment dans les entreprises de maintenance.