s'est déclarée préoccupée par les conséquences des innovations du traité de Lisbonne sur le fonctionnement institutionnel de l'Union, à la lumière des interrogations soulevées par le rapporteur, qui l'incitent plutôt à se montrer réservée au sujet de sa ratification. Elle a considéré, en effet, que le traité de Lisbonne se traduira par un net renforcement des pouvoirs de la Commission européenne et du Parlement européen et qu'il fera naître une confusion au plus haut niveau entre le Président du Conseil européen, le Président de la Commission européenne et le Haut représentant. A cet égard, elle s'est déclarée opposée à l'idée de donner de nouveaux pouvoirs au Président de la Commission européenne, comme celui de désigner lui-même les membres du collège. Elle s'est donc interrogée sur le fait de savoir si ce traité permettra réellement l'émergence d'une véritable Europe politique et de renforcer le rôle de l'Union européenne sur la scène internationale.