a expliqué que l'énergie éolienne n'était pas responsable de la panne d'électricité survenue sur le réseau allemand, celle-ci résultant d'une erreur humaine à l'origine d'un défaut de coordination entre deux opérateurs de transport d'électricité. S'agissant de la fixation d'objectifs contraignants en matière d'énergies renouvelables, il a souligné qu'elle résultait d'une décision politique simple dans son principe : la fixation a priori d'un objectif de production d'énergies renouvelables de 20 % pour l'ensemble de l'Union, les Etats devant ensuite se répartir les efforts. Si l'augmentation des sources renouvelables dans le bouquet énergétique européen dépendait du recours accru à ces dernières, l'efficacité énergétique était au moins aussi importante : en consommant moins d'énergie, et à production inchangée, la part de ces sources d'énergie dans la production totale augmente mécaniquement. Il a également rappelé que, pour fixer cet objectif, la Commission européenne avait au préalable interrogé les Etats sur la part des énergies renouvelables dans leurs bouquets énergétiques respectifs et qu'elle s'était trouvée confrontée au caractère inadapté des modèles économétriques.
s'est par ailleurs déclaré favorable au développement des biocarburants : l'augmentation du prix du pétrole est inéluctable et les possibilités de substitution aux énergies fossiles dans les transports restent aujourd'hui très limitées. Il a relativisé l'impact de la production de biocarburants sur l'évolution des cours de denrées alimentaires telles que le sucre, estimant que l'augmentation de la demande de pays comme la Chine ou l'Inde avait un effet beaucoup plus fort. Il a souligné qu'il ne fallait pas compromettre les chances de développement des biocarburants, sous réserve de trouver un équilibre avec la prise en compte des critères de durabilité et de protection des sols et des forêts, et notant que les biocarburants ne représentent que 2 % de la consommation totale de carburants en Europe.