a tout d'abord estimé qu'une délocalisation des centres de décision d'Euronext n'était certainement pas souhaitable, compte tenu de l'atout que constituait la proximité pour les émetteurs, ni même possible, en raison du décalage horaire de six heures entre le NYSE et les places européennes. En tout état de cause, le processus décisionnel était strictement « verrouillé » non par la fondation, mais par les conditions préalables posées par le collège des 5 régulateurs boursiers européens d'Euronext, qui avaient largement trait au maintien des compétences locales, et qu'Euronext s'était engagée à respecter. Il a précisé que le non respect de ces conditions exposerait les dirigeants d'Euronext à des sanctions disciplinaires, et la société au retrait des licences locales de bourse. Il a ajouté que l'association Paris Europlace avait suggéré qu'une évolution législative permette à l'AMF de se prononcer, au-delà du respect de l'ordre public boursier par Euronext, sur des motifs d'opportunité, ce qui, selon lui, se révélait proche de la pratique.