À partir de la ressource que représentent le livret A, le LDD et le livret d'épargne populaire (LEP), hors collecte décentralisée, le fonds d'épargne contribue au financement des entreprises de trois façons. Premier axe : les prêts de refinancement à Oséo et à France Active pour le financement des entreprises, notamment PME et micro-entreprises. La CDC est le premier prêteur pour Oséo, avec des conditions favorables. L'encours total au 31 décembre 2010 était de 5,2 milliards d'euros. Pour son compte propre, la CDC est le deuxième actionnaire d'Oséo-SA. Les prêts au titre de la convention « Agir pour l'Emploi » s'élèvent à 130 millions pour 2009 et 2010, et ont permis de financer plus de 18 000 projets de micro-entreprises. Il s'agit de prêt à taux zéro, qui permettent de financer des prêts complémentaires.
Deuxième axe : l'allocation du portefeuille d'actifs financiers. Le fonds d'épargne détient 12 milliards d'euros investis dans des actions de grandes capitalisations européennes, françaises à 80 %. La politique de gestion s'inscrit dans une logique patrimoniale, à moyen-long terme, avec un taux de rotation d'environ sept ans. Nous apprécions la valeur fondamentale des sociétés. Parallèlement, le fonds d'épargne investit dans le capital de PME, françaises ou européennes : il détient plus de 400 millions dans le fonds CDC-PME croissance, spécialisé dans les PME cotées.