Le montant global s'élève à 210 milliards, dont 40 pour le LEP, centralisé à 70 %, et 170 pour le livret A et le LDD. Le régime transitoire plafonne à 160 milliards la centralisation du livret A et du LDD, accrue de la demi-capitalisation des intérêts, soit un total de 161,5 milliards. Le complément résulte de la surcentralisation volontaire, principalement de la Banque Postale.
Fin 2010, l'encours de prêts au logement social et à la politique de la ville s'élevait à 122,5 milliards ; il a vocation à croître rapidement, entre des nouveaux prêts pour environ 15 milliards et un amortissement naturel de 6 milliards par an. Le LEP ne constitue pas une ressource susceptible d'être prêtée ; plus cher que le livret A et le LDD, il sert à alimenter le portefeuille d'actifs financiers du fonds d'épargne.