Nous avons encore quatre à cinq cents dossiers par mois, même si le total a été divisé par trois depuis 2008. La médiation sera encore utile en 2011, sans doute moins après.
Le paysage est plus serein, nous faisons beaucoup de crédit aux professionnels de proximité. Reste la menace de Bâle III, qui va imposer une réforme des ratios de liquidités. Le besoin de liquidités des banques mondiales est évalué à 4 600 milliards, dont 400 à 500 milliards pour les banques françaises. La France a pourtant bien résisté à la crise, mais le financement de l'économie y repose largement sur l'intermédiation des banques, tandis que l'intermédiation de la collecte des dépôts est faible. Le Crédit agricole n'était pas un acteur historique du livret A, mais la centralisation du LDD va ponctionner nos ressources.