En France, nous l'avons dit, le financement des entreprises passe plutôt par le bilan. D'où une meilleure résistance des banques française à la crise. Cette réglementation va peut-être pousser les banques à suivre le modèle anglo-saxon - à l'origine de la crise -, c'est-à-dire à « titriser » et à sortir de leur bilan certains crédits. Une autre spécificité française peu prise en compte concerne, cette fois-ci, la collecte : nous pratiquons beaucoup les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), l'épargne réglementée et l'assurance-vie qui sortent de notre bilan.