Je plaide pour le recours au marché afin que les PME disposent d'une plus grande liberté d'investissement. Actuellement, les banques sont à 75 % l'interlocuteur des entreprises dont le chiffre d'affaires est inférieur à 2,5 millions. En France, les conditions sont-elles favorables à l'accès des PME à la cote ? Non, on observe une stagnation : 130 entreprises en moyenne constitue un maigre résultat. Il faut penser différemment l'accès des PME au marché, leur visibilité au sein du marché et les conditions de leur sortie. Ainsi, la semaine dernière, je lisais dans la presse que dès qu'une PME réussit en France, elle est rachetée par un grand groupe. Nous, nous voudrions qu'elles se développent ! Nous essayons d'avancer via l'Observatoire du financement des entreprises par le marché. En tout état de cause, dans les conditions actuelles, se développer présente plus d'inconvénients que d'avantages.