Intervention de Henri Jullien

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 6 avril 2011 : 1ère réunion
Financement des entreprises et livret a — Table ronde

Henri Jullien, directeur général des activités fiduciaires et de place à la Banque de France :

Certes, Oséo et le FSI sont cousins germains. Cela étant, Oséo intervient pour des dizaines de milliers d'entreprises tandis que le FSI s'adresse seulement à quelques dizaines d'entreprises. Il faut d'autres relais pour les TPE. Oséo commence à mener ce travail avec la Caisse des dépôts et consignations en province de même que certaines banques, plus orientées vers les TPE et les PME. Pour elles, le bon outil est, non pas le financement par le marché, mais les contrats de développement participatif et les obligations convertibles. Il existe aussi, dans chaque conseil régional, un dispositif sponsorisé par Oséo. Toute la difficulté est que nos PME, dès qu'elles grossissent, sont absorbées par les grands groupes pour des raisons culturelles ou fiscales, contrairement aux allemandes. Résultat, en 2010, les Allemands avaient une balance commerciale excédentaire de 130 milliards quand la nôtre accusait un déficit de 50 milliards. Il existe une véritable différence culturelle sur la croissance et la structure des entreprises, et la structure des filières. En ce domaine, Jean Claude Volot a un rôle à jouer en matière de médiation du crédit interindustriel. Vous nous avez demandé comment se finançait la filière aéronautique. C'est une question difficile concernant les filières car nous en connaissons mal les périmètres.

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