a ensuite insisté sur la question du « mal logement » qui, bien qu'invisible, a selon lui qui a un impact très fort sur le bien-être social. Sont mal logés les occupants d'une habitation ne pouvant y vivre tous ensemble, y recevoir des invités ou qui l'occupent de manière illégale. Or, bien que difficile à évaluer, le « dépannage » familial et amical semble aujourd'hui en forte augmentation, notamment dans les logements sociaux. C'est une source de difficultés pour les personnes concernées, qui deviennent des mal logées. Preuve supplémentaire de l'aggravation de la situation du logement en France, la durée moyenne d'habitation dans un centre d'hébergement et de réinsertion sociale est de deux ans, alors que la durée du séjour est en principe limitée à six mois.
Soulignant que la manifestation extrême du « mal logement » était la renaissance des bidonvilles depuis 2000, M. André Gachet a insisté sur l'importance de la prise en charge de ce problème par l'État du fait de la situation dramatique de leurs occupants, et a réfuté l'idée selon laquelle cette intervention risquerait de créer un appel d'air pour certaines populations.