En réponse, M. Luc Chatel, ministre de l'éducation nationale, a insisté sur le maintien sans équivoque d'un cadre national tant pour la délivrance des masters que pour l'organisation du concours. Il a ensuite indiqué qu'un groupe de travail avait été constitué pour réfléchir aux contenus de la formation des enseignants du primaire et, plus particulièrement, de maternelle. Par ailleurs, le dispositif de compagnonnage mis en place dans le cadre du tiers temps de formation continue des jeunes enseignants devrait permettre d'assurer la transmission des savoir-faire pédagogiques d'une génération de professeurs à l'autre. Enfin, le ministre a estimé que l'élévation au niveau du master de la qualification des enseignants contribuerait à l'effort national nécessaire pour rehausser le niveau général d'éducation, conformément aux ambitions de la stratégie de Lisbonne.