a regretté que les questions liées à la prévention des risques naturels ne suscitent que peu d'intérêt tant qu'une catastrophe de cette ampleur ne s'est pas produite. Il s'est félicité de la façon dont le Président de la République avait pris en charge le dossier. Il a toutefois jugé que la mise en oeuvre des mesures annoncées pourra s'avérer difficile. Estimant que la responsabilité de la situation actuelle incombait à une pluralité d'acteurs, à différents niveaux, il a stigmatisé la longueur des procédures d'indemnisation des victimes de catastrophes naturelles, comme le montrait le précédent de la canicule de 2003. Il a enfin évoqué les travaux sur ce thème du Centre européen de prévention des risques d'inondation, dont il assure la présidence et qui réunit quelque 50 experts, et plus spécifiquement un rapport récent sur les digues.