En réponse à M. Jean-Claude Peyronnet, qui se demandait s'il était possible de dresser un premier bilan de la situation des enfants élevés par des couples homosexuels, Mme Sylvie Cadolle a relevé qu'on ne disposait pas d'enquêtes de bien-être fiables, les enquêtes existantes reposant sur des déclarations et pouvant être sujettes à caution. Elle a toutefois répété que le type de sexualité ne déterminait pas un comportement éducatif particulier, tout en notant que les enfants de couples homosexuels pouvaient être exposés à des malveillances de la part de leur entourage. Elle a réitéré ses réserves s'agissant des revendications concernant l'adoption ou l'insémination artificielle avec donneur qui, l'une comme l'autre, pouvaient susciter un déni des origines.