a tout d'abord rappelé que l'adhésion à l'OTAN supposait la satisfaction, par les pays candidats, d'un certain nombre de critères, et il a constaté que les conditions n'étaient pas aujourd'hui réunies pour la Géorgie, cette dernière devant progresser sur la voie des réformes avec l'aide, notamment, de la nouvelle commission OTAN-Géorgie créée cet été. Il a ensuite estimé que la politique d'élargissement devait éviter deux écueils. Le premier écueil serait d'intégrer sans précaution des pays dont l'adhésion pourrait affaiblir, et non renforcer, la sécurité de l'Alliance dans son ensemble, du fait de l'invocation de l'article 5 du traité de Washington dans un conflit localisé, ne mettant pas en cause les intérêts stratégiques de la communauté des alliés. Il a précisé à ce propos que l'article 5 n'impliquait pas un engagement militaire automatique, chaque membre de l'Alliance appréciant la forme sous laquelle il entend accomplir son devoir d'assistance. Le second écueil serait de reconnaître à la Russie un droit de décider des pays qui doivent ou ne doivent pas adhérer à l'OTAN, ce qui serait inacceptable au regard du droit souverain de chaque Etat de décider librement de ses alliances.