a estimé que la présidence française de l'Union européenne avait permis des avancées concrètes en matière de défense : une opération navale de lutte contre la piraterie maritime a été lancée, et ce sera la première opération européenne autonome commandée par un officier britannique ; des projets précis, dans les domaines du transport aérien, des hélicoptères, des capacités aéronavales, de l'observation par satellite, ont été engagés. Il a rappelé les encouragements exprimés ces derniers mois par l'administration américaine à l'égard de la PESD, mais aussi les réticences persistantes du Royaume-Uni, notamment sur les capacités de planification et de conduite d'opérations. Il a indiqué que la France ne pouvait faire abstraction de ces réticences et que l'on ne pouvait lui imputer l'absence de développements plus importants de la PESD.
est convenu qu'une clarification préalable du concept stratégique de l'OTAN aurait sans doute été souhaitable, avant toute décision de la France sur sa position dans les structures de commandement. Il a toutefois rappelé que la France était en pratique très fortement impliquée dans l'OTAN, particulièrement dans les opérations. L'évolution de sa position est avant tout une question politique et il appartient aux autorités françaises d'une part, de bien souligner, à l'attention notamment des pays tiers, qu'elle ne signifierait en rien un abandon des spécificités de notre politique étrangère, et d'autre part, de démontrer les avantages d'une participation pleine et entière aux structures de l'organisation.