a rappelé que plusieurs pédopsychiatres ont proposé un calendrier incitatif qui pourrait servir de support aux décisions des magistrats. Il s'agit de mettre en place un hébergement progressif chez le père et de créer un dispositif d'accompagnement avec des visites régulières d'un pédopsychiatre ou d'un psychologue pendant six mois, puis tous les deux ans. Ces experts recevraient une formation spécifique dans le cadre d'un diplôme universitaire. Ces outils doivent toutefois s'accompagner d'une modification de la législation pour interdire la mise en place d'une résidence alternée sans l'accord des deux parents et fixer une barrière d'âge minimum à trois ou à six ans.