a insisté sur le fait que la résidence alternée constitue l'aboutissement d'une évolution sociale reconnaissant le droit pour l'enfant d'être élevé par ses deux parents et un moyen de préserver la coparentalité en dehors du cadre du mariage. La loi ne peut renforcer l'inégalité de fait entre les parents. Les nouveaux pères souhaitent avoir une place auprès de leur enfant dès la naissance et certains s'impliquent même dès la grossesse. Certes, un enfant a besoin de figures d'attachement pour son développement affectif mais les deux figures, paternelle et maternelle, lui sont indispensables. En conséquence, la possibilité de résidence alternée ouverte par la loi du 4 mars 2002 devrait devenir, à son avis, le mode général et systématique de résidence des enfants en cas de séparation des parents.